Michel Tournier
C'est Colombine. Sa vie, son visage et son existence sont divisés… elle doit choisir. Les journées sont les pièces d'un puzzle coloré et les nuits, soupirent des mots à l'oreille de la jeune fille.
Le matin ou la nuit? Le jeu ou la mélancolie? Le couleur ou les mots? Un jeu des mots? Non, un jeu de vie. La tristesse et la solitude de Colombine. Où sont ses oiseaux et ses fleurs?
Elle doit choisir et ne sera plus elle-même.
Elle dira –Bonjour! Je suis femme arlequin. Je ne suis plus Colombine!
Ou bien –Bonsoir! Je suis dame Pierrot et Colombine n'est plus mon prénom!
Pourquoi ne peut pas elle être seulement Colombine? Parce qu'elle est la page blanche où l'amour veut se concrétiser. Quelquefois, elle doit choisir et elle disparaîtra au matin ou pendant la nuit.
Antonieta Martínez Guerrero
3 commentaires:
Très belle ta Colombine avec ses pièces de couleur comme un puzzle
C'est très bonne ton idée de dessiner une colombine divissé.
Arlen Hernández Díaz
J’aime la manière comme tu as décrit l’existence divisée de Colombine dans ton écrit et comme ton dessin tient cette idée de division et contraste.
Tatyana reza
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